dimanche 22 mai 2011

Présentation du lexique




Ce lexique s’adresse a tous qui s’intéresse a la situation actuelle Tunisienne et qui souhaite bien la maitriser avec précision et affermir leurs connaissance dans le domaine politique.
Le temps est venu pour sauver ce qu'il y'a à sauver et il est de notre devoir et de notre responsabilité de stopper cette gangrène qui ronge notre cher pays depuis le sinistre coup d état médical du 7 novembre 1987, date à laquelle notre chère Tunisie a sombré d'avantage plus dans une dictature sanglante que la précédente.
Le dictateur Ben Ali et de ses serviteurs qui n'ont aucun respect à la dignité humaine.
 Beaucoup de Tunisiens sont frustrés par le manque de liberté politique et en colère contre la corruption de la famille de la première dame, le taux de chômage élevé et les disparités régionales. L'extrémisme reste une menace. Confronté à ces problèmes, le gouvernement n'accepte ni critique ni conseil, qu'il vienne de l'intérieur ou de l'extérieur. A l'inverse, il ne cherche qu'à imposer un contrôle plus strict, souvent en s'appuyant sur la police.

14 janvier 2011 : les Tunisiens réussissent l’incroyable, ils chassent Ben Ali du pouvoir. 23 ans qu’il dirigeait le pays d’une main de fer avec sa petite bande de dirigeants politiques corrompus ; 23 ans qu’il menait une politique économique désastreuse au service exclusif d’une poignée de capitalistes du monde entier. Pas de liberté, chômage de masse, salaires de misère et précarité à tous les étages : voilà ce qui a été imposé aux Tunisiens. Voilà ce qu’ils ont voulu briser en se mobilisant massivement, réclamant « Liberté, travail, dignité »
La première partie du combat pour la liberté est finie, maintenant commence une autre partie de la guerre et le seul mot d’ordre est « Élection libre ».
Plusieurs régimes arabes sont déjà en état d’alerte à l’instar de la leçon donnée par les Tunisiens à tous les pays toujours sous la coupe de dictatures archaïques.

Qu'est ce qu'on entend par la politique



C’est effectivement une question qui me semble importante. Car la politique n’est pas un domaine qui échapperait à la confrontation des savoirs, telle qu’elle se déploie d’ailleurs sur de longues durées historiques (tout le monde connaît la réponse déjà donnée par Aristote, et qui a en permanence servi de référence à Arendt, dans ses remarquables textes sur le sujet). Et cela nous interroge d’ailleurs sur le statut du débat dit démocratique, ou encore, sur ce que signifie l’exercice de la citoyenneté. Car, dans la libre parole, s’expriment toujours des corps d’idées, en l’occurrence : des doctrines politiques, explicites ou implicites, que nous avons tout intérêt à connaître et à débattre, sorte de lutte de classes dans la pensée. Peut être, affirmant cela suis-je trop influencé par ma propre discipline de base (la sociologie), mais je pense qu’Il n’existe pas d’idées politiques spontanées, au sens où elles seraient une pure expression personnelle, pure de toute détermination. On crée en connaissant réflexivement ce qui nous détermine ou nous influence, me semble-t-il. La politique prend naissance dans l’espace qui est entre les hommes. . La politique organise d’entrée de jeu ces individualités en considérant leur égalité relative et en faisant abstraction de leur différence relative. la politique est dénuée de finalité fonctionnelle, consiste en ce que les hommes libres, ces hommes qui, par leur agir, font que les choses sont autrement, par-delà la violence, la domination, la contrainte, ont entre eux des relations d’égaux, tout en centrant leur agir commun sur l’expression de la liberté. La question n’est pas que nous soyons tous égaux devant la loi, ou que la loi soit la même pour tous.
Conclusion : la politique est essentiellement un moyen qui permette de tendre le plus possible à la vie bonne, cette vie bonne qui est exigée par la nature humaine. L’Etat proprement humain est donc un Etat de serviteurs. Le service n’est pas seulement un concept religieux, il est aussi politique et social. D’ailleurs, c’est par le service constamment rendu à sa collectivité que l’homme se réalise en tant qu’homme.

Congrès pour la République (CPR)


Congrès pour la République (CPR) : universaliste, arabe, unioniste mais non nationaliste, (car le nationalisme a été lié au despotisme), comme l’affirme son président. Le parti prône un Etat civil, il œuvre à consacrer la démocratie, les libertés publiques et individuelles. Il prône la démocratie participative et locale, et défend l’idée d’une union arabe démocratique. Son président et fondateur est Moncef Marzouki.

Mouvement Ennahdha(ME)


Mouvement Ennahdha (ME) : il est l’héritier d’al-Ittijah al-Islami, (mouvement de la tendance islamique). Fondé en 1979, interdit sous Ben Ali et sous Bourguiba, tous ses leaders ont été en prison où condamnés à l’exil. Le mouvement a été reconnu après la révolution du 14 janvier. Sa référence est l’islam, en interaction avec les acquis de l’époque. Ses programmes sont fondés sur des bases démocratiques. Le mouvement prône l’application des méthodes pacifiques pour le changement. Son président est Rached Ghannouchi

Parti Al Majd(PAM) (la gloire)


Parti Al Majd(PAM) (la gloire) : Il est centriste, d'obédience maghrébine, arabe et islamique, ouvert sur ses dimensions africaine et méditerranéenne. Il vise, principalement, la consécration des principes de la civilisation islamique, la diffusion des valeurs humaines et la dynamisation de la politique étrangère de la Tunisie, au service des intérêts supérieurs du pays et des justes causes arabes et humanitaires. Il prône la promotion de la démocratie régionale, la consécration de la décentralisation administrative et le développement des mécanismes de contrôle des finances publiques. Son fondateur est Abdelwaheb El Héni

Le Parti des forces du 14 janvier 2011 (PR14)




Le Parti des forces du 14 janvier 2011(PR14)
 Légalisé le 19 mars 2011, le Parti des forces du 14 janvier 2011, qui défend les quatre valeurs de Liberté, Justice, Dignité et Equité, est le premier parti à avoir jamais été fondé à Sfax conduit par son fondateur M. Wahid Diab, se veut—comme le montrent ses documents constitutifs— un parti politique modéré œuvrant en vue de la promotion du niveau culturel et social du citoyeen tunisien, sans discrimination ni exclusion.
Le parti considère que sa principale force réside dans cette «jeunesse créatrice qui a réalisé un acquis historique, celui d’avoir mis un terme définitif, par la révolution du 14 janvier 2011, à toutes les formes d’injustice, d’oppression et de terreur».

Parti populaire pour la liberté et le progrès (PPLP)


Parti populaire pour la liberté et le progrès (PPLP): il se proclame du socialisme. Il prône une démocratie pour tous sans exclusion, ni marginalisation. Le PPLP puise ses racines dans le militantisme du peuple dont en premier lieu les travailleurs et leurs symboles pour la libération nationale et la dignité. Ses dirigeants sont Mounir Kachoukh et Jelloul Azzouna.

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